Le plan d’épargne retraite (PER), on le sait, offre en phase de constitution un cadeau fiscal. Il permet au souscripteur de déduire ses cotisations de son revenu imposable dans de généreuses limites (jusqu’à 35.194 euros en 2024 – hors potentiel cumul des disponibles fiscaux non utilisés – et 85.780 euros pour les travailleurs non salariés), avec à la clé un bel effet de levier en termes de capitalisation.
Schématiquement, 1.000 euros placés par une personne imposée à 41 % correspondent à un effort réel d’épargne de 590 euros mais ce sont 1.000 euros qui fructifient. Aussi séduisant soit-il, cet avantage fiscal n’annihile pas pour autant les atouts de l’assurancevie, qui pour au moins quatre raisons demeure un placement optimal pour la retraite.