La location nue d’un bien immobilier peut entraîner des charges supérieures aux revenus perçus, notamment du fait des travaux. Dans cette hypothèse, le propriétaire constate un déficit foncier qui peut s’imputer sur ses autres revenus fonciers, puis sur son revenu global jusqu’à 10.700€, pour le calcul de l’impôt.
Pour inciter les propriétaires-bailleurs à réaliser des travaux de rénovation énergétique dans leur logement mis à la location, considéré comme des “passoires thermiques”, le gouvernement agit. Ce dernier a décidé de doubler le plafond du déficit foncier pour les travaux de rénovation énergétique permettant d’améliorer la classe de performance énergétique du bien loué.
L’article 156 du CGI prévoit désormais que la limite du déficit foncier est fixée à 21 400€ “à concurrence du montant des dépenses déductibles de travaux de rénovation énergétique permettant à un bien de passer d’une classe énergétique E, F ou G, […] à une classe de performance énergétique A, B, C ou D […] au plus tard le 31 décembre 2025.